Edito
18H15 - lundi 19 mai 2025

Aurore Bergé et Bruno Retailleau, il est temps de couper le signal de Balti, l’islamiste 2.0. L’édito de Michel Taube

 

Aurore Bergé et Bruno Retailleau, il est temps de couper le signal de Balti, l’islamiste 2.0. L'édito de Michel Taube

Alors que la ministre Aurore Bergé a agi — et bien agi — pour faire suspendre par Tik-Tok France (dont il faut saluer la réactivité) le compte d’Adrien Laurent, mi-influenceur, mi-acteur porno, pour des propos d’une haine inouïe contre les femmes, comment comprendre que l’islamiste ultra-violent Balti continue de diffuser des prêches de haine à heure fixe, tel un muezzin de l’obscurantisme ?

Comme le révèle Radouan Kourak sur X, cet influenceur a littéralement appelé à frapper les femmes dans les familles.

Il y a urgence. Il y a alerte. Il y a surtout une tolérance insensée pour ce que l’on n’ose plus appeler par son nom : l’islamisme radical, dont la soumission des femmes et l’antisémitisme sont les deux marqueurs principaux, qui gangrène les réseaux sociaux et s’y répand comme un poison, perfusé chaque soir dans les veines numériques de millions de jeunes. Le cas Balti en est le symptôme le plus caricatural, mais aussi le plus dangereux.

Balti n’est pas un influenceur. C’est un prédicateur.

Un prédicateur islamiste, haineux, viriliste, séparatiste, qui a trouvé sur TikTok et les plateformes de streaming, le terrain fertile que nos républiques molles n’ont pas su désherber. Il ne fait même plus semblant de cacher ses intentions. Quand il déclare en direct, et en toute impunité : « Jamais, je n’en voudrais à un homme d’avoir mis une patate ou une gifle à une femme, wallah », ce n’est pas un dérapage. C’est un appel à la banalisation des violences conjugales, justifié par une vision archaïque, rétrograde de l’Islam et de sa culture, incompatible avec les lois de la République.

Mais ce n’est pas tout. Balti ne cache pas sa rage contre les forces de l’ordre :« Si demain la droite passe, le premier policier qui veut enlever le voile de ma mère, par Allah le tout-puissant, ça va partir en couille. » Voilà comment on menace l’État d’une guerre civile dans un salon Twitch, sous les applaudissements numériques de jeunes téléspectateurs qui prennent ces paroles pour des signes de courage et d’authenticité.

Ce n’est pas de la liberté d’expression. C’est de l’incitation à la haine. C’est de l’apologie du séparatisme. C’est une insulte à la République.

Balti se veut l’ennemi des gauches molles, des droites accusées d’être « islamophobes » et de la France qu’il méprise tout en profitant de ses libertés. 

Il insulte même Jean-Luc Mélenchon, à qui il reproche ses anciens condamnations du voile. C’est dire !

Balti, et il n’est pas le seul, ne rêve que d’un califat numérique. Il dénonce la récupération politique de l’assassinat d’Aboubakar, mais lui-même en fait un outil de sa propagande. Il pleure sur les voiles et hurle sur les femmes, selon qu’elles servent ou non sa logique communautariste.

Et pourtant, il est toujours là. Toujours en ligne. Toujours monétisé. Toujours applaudi. 

Balti est un danger pour nos enfants. Balti est un danger pour nos libertés. Balti est un danger pour la cohésion nationale.

D’AD Laurent à Balti, les réseaux sociaux sont devenus la cour des miracles.

Il est temps, madame la ministre Aurore Bergé, de faire preuve de la même fermeté contre les influenceurs islamistes que contre les influenceurs déviants. Balti doit être suspendu. 

Que les parlementaires fassent un article 40 pour dénoncer ses propos scandaleux et qui tombent sous le coup de la loi.

Il y a urgence ! Balti doit être déréférencé au plus vite. Balti doit être signalé, dénoncé, combattu. Non pas pour ses idées — qu’il a le droit d’avoir — mais pour ses appels à la violence, ses propos misogynes, ses menaces, sa haine assumée de la République.

Internet n’est pas une zone de non-droit. TikTok ne doit pas devenir une mosquée radicale et un cercle d’agresseurs. Et les jeunes Français, musulmans ou non, méritent mieux que cette soupe empoisonnée servie en live par un imam d’iPhone.

Balti n’a plus sa place dans le débat public. Il est temps que la République le lui rappelle.

 

Michel Taube

Directeur de la publication

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